Prévenir les dégâts des eaux : les conseils de votre assurance habitation

Les différents types de dégâts des eaux

Les dégâts des eaux font partie des sinistres les plus fréquents dans un logement. Pour prévenir ces incidents, il est utile de connaître leurs origines potentielles. Cela peut également vous aider à bien réagir face à un dégât des eaux.

Ainsi, on distingue six grandes sources de dégâts des eaux :

• Une fuite d'eau provenant d'un appareil sanitaire comme un évier, un lavabo, une baignoire ou encore un lave-linge,
• Un écoulement, une rupture ou un débordement des installations de chauffage central ou des canalisations,
• Un débordement des eaux pluviales en dehors de la gouttière ou du chéneau,
• Une infiltration à travers la toiture,
• Une infiltration par la façade,
• Une infiltration par les joints d'étanchéité des fenêtres, du receveur de la douche, de la terrasse...

Nos conseils pour éviter une fuite, une inondation ou une rupture de canalisation

En principe, la garantie dégâts des eaux de l'assurance habitation en couvre les conséquences. Néanmoins, ce type de sinistre peut sérieusement perturber le quotidien, et s'accompagne généralement de pertes importantes : mobilier, objets de valeur, effets personnels, etc. Bonne nouvelle, vous pouvez protéger votre appartement ou maison contre la survenue d'un dégât des eaux grâce à quelques gestes simples.

Voici les précautions à prendre :

• Les joints d'étanchéité doivent s'entretenir au quotidien pour éviter l'accumulation de tartre et prévenir les dégradations et les fuites d'eau. Pensez à contrôler les joints de la baignoire ou de la douche, du lavabo et de l'évier, sans oublier ceux situés à proximité de la machine à laver et du lave-vaisselle. Les joints en mauvais état ou défectueux doivent être refaits.
• Le manque d'entretien des gouttières peut provoquer des engorgements et des infiltrations. Nettoyez ou faites intervenir un professionnel pour vos gouttières et vos chéneaux deux fois par an, à l'automne et au printemps, afin de prévenir l'amoncellement de feuilles mortes et de mousse dans le conduit.

• De manière générale, prenez soin de vérifier l'étanchéité de la maison au niveau du toit, de la terrasse ou encore du conduit de cheminée pour éviter que l'eau s'infiltre par l'extérieur. Côté parois, vous pouvez par exemple hydrofuger les murs extérieurs, appliquer une peinture anti-humidité, ou poser un bardage de façade.
• En cas d'absence de plus de 3 jours, fermez les arrivées d'eau pour écarter le risque de fuite qui causerait des dommages importants pour vos biens.
• Lors d'une absence prolongée en période hivernale, positionnez votre chauffage sur la position minimale ou « hors gel » (symbole du flocon de neige) pour éviter l'éclatement des canalisations d'eau.

Les bons réflexes en cas de dégât des eaux dans votre logement

Vous constatez une fuite ou une inondation à votre domicile ? Dans ce cas, vous devez d'abord sécuriser votre habitation avant toute intervention. À cet effet, la Fédération française de l'assurance recommande de fermer l'arrivée d'eau, puis de couper l'électricité pour éviter un risque de court-circuit ou d'électrocution.

Si vous avez localisé la source de l'écoulement d'eau, avertissez vos voisines et voisins dans les plus brefs délais si le dégât des eaux peut les concerner. L'inondation est importante ? N'hésitez pas à appeler les pompiers en composant le 18.

Dégât des eaux et assurance habitation

L'étape suivante consiste à rechercher la fuite d'eau et à la réparer sans tarder pour éviter une aggravation des dommages. Votre assurance habitation peut vous aider. Par exemple, la MAE prend en charge les frais de déplacement d'un prestataire agréé et sa première heure de main-d'œuvre, si vous avez besoin d'un dépannage en urgence.

Après constatation de l'incident, sachez que vous disposez d'un délai de 5 jours ouvrés pour déclarer le sinistre. Si le dégât des eaux a été provoqué par un tiers, vous devez remplir un constat à l'amiable.

À noter : en copropriété, c'est l'assurance habitation du locataire qui intervient lorsque les dommages sont inférieurs à 1 600 € HT, comme le prévoit la convention IRSI (anciennement CIDRE). Quand les dégâts excèdent ce montant, et dans la limite de 5 000 € HT, le bailleur doit faire jouer son assurance propriétaire non occupant. L'intervention d'un expert ou d'une experte est requise pour constater les dégradations.

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Sources