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Publié le 05.05.2025
Logement des parents solos : 1 famille sur 2 n'a pas eu le choix
Selon une étude IFOP pour la MAE publiée ce jour, les familles monoparentales sont plus souvent contraintes dans leur parcours résidentiel que les familles biparentales. L’étude pointe une réalité souvent invisible : si leur logement semble adapté en apparence, les parents isolés rencontrent plus de difficultés à accéder à un habitat choisi, confortable, et protecteur, propice au bien-être familial.
Un logement choisi, dans la moitié des cas, par défaut
L’étude, menée auprès de 1 500 familles, révèle que près d’une famille monoparentale sur deux (48 %) déclare avoir choisi son logement actuel par défaut. À titre de comparaison, cette situation ne concerne qu’un tiers des familles en couple (32%).
Ce sentiment d’un logement subi est encore plus marqué quand le responsable du foyer est locataire (60%), habitant d’un logement social (74%) ou encore pour les plus modestes (59%).
On constate ainsi que le logement des parents solos est souvent moins un choix qu’une nécessité. Faute d’alternative satisfaisante, ils s’installent par défaut, parfois dans l’urgence, rarement dans des conditions idéales.
Un sentiment de satisfaction globale… en trompe-l’œil

83% des familles monoparentales ont le sentiment que leur logement est adapté aux besoins de leur famille. Mais derrière cette appréciation globale se cachent toutefois des écarts significatifs avec les familles en couple, sur plusieurs dimensions clés du confort de vie :
- Le calme : 33 % de satisfaction chez les parents solos, contre 49 % chez les couples (-16 points).
- La sécurité : 27 % de satisfaction contre 43 % (-16 points).
- Le confort, la superficie, le nombre de chambres et l’intimité de chacun : sur tous ces aspects, les familles monoparentales se déclarent aussi moins satisfaites.
Force est de constater que le coût du logement (loyer, remboursement du crédit, charges, etc.) fait davantage l’objet de mécontentements que les autres dimensions auprès de l’ensemble des familles, et surtout auprès des parents isolés (26% estiment qu’il n’est pas en phase avec les besoins du foyer).
Un impact plus souvent négatif sur la qualité de vie
Le logement joue un rôle essentiel dans l’équilibre familial : 7 parents sur 10 estiment qu’il contribue au bien-être de leurs enfants, et 6 sur 10 à leur propre épanouissement en tant que parent.
Ces perceptions positives augmentent d’ailleurs à mesure qu’on s’éloigne des zones urbaines, où le cadre de vie offre souvent plus d’espace et de tranquillité.
Pourtant, l’étude révèle que les parents solos restent deux fois plus nombreux à ressentir un impact négatif de leur habitat sur leur qualité de vie (34% contre 15% des biparentaux).
Ce constat se vérifie sur tous les plans : vie amoureuse (22% vs 9%), bien-être parental (19% vs 9%), qualité de vie familiale (18% vs 8%) et bien -être des enfants (16% vs 7%).
« Ces résultats confortent l'approche quotidienne de la MAE : concevoir des solutions compétitives,
adaptées à toutes les situations, surtout lorsqu'elles sont subies et qu'elles fragilisent la qualité de
vie. »
Stéphane COSTE, Directeur général de la MAE
Consultez l'étude complète sur le logement des familles monoparentales :
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