Bonbons, sodas, pâte à tartiner… les aliments chouchous de nos enfants sont régulièrement décriés pour leur potentielle dangerosité. Alors, doit-on les bannir définitivement de nos placards ? Nous vous aidons à faire le point. 								
				Les bonbons dans le collimateur
									Comme le rappelle une étude publiée en novembre 2016 dans 60 millions de 
consommateurs(1), la liste des additifs chimiques présents dans les bonbons de nos 
enfants est longue. 
La gélatine contenue dans les sucreries est fabriquée à base de graisses de porc, issues de leurs carcasses et de leurs peaux. Mais ce n’est pas tout, les recettes contiennent également acidifiants, gélifiants, colorants… Mais êtes-vous prêts pour autant à leur interdire tout bonbon ? Si limiter les sucreries est important, les prohiber totalement peut sembler un peu radical. Pourquoi ne pas apprendre plutôt à déchiffrer les étiquettes des paquets de bonbons ?
				La gélatine contenue dans les sucreries est fabriquée à base de graisses de porc, issues de leurs carcasses et de leurs peaux. Mais ce n’est pas tout, les recettes contiennent également acidifiants, gélifiants, colorants… Mais êtes-vous prêts pour autant à leur interdire tout bonbon ? Si limiter les sucreries est important, les prohiber totalement peut sembler un peu radical. Pourquoi ne pas apprendre plutôt à déchiffrer les étiquettes des paquets de bonbons ?
Le sucre
									L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fixe la limite de consommation de sucre 
à 50 grammes par jour. Ce seuil tient compte des sucres cachés dans les produits 
préparés et les bonbons.  
Le sucre provoque caries, obésité et parfois diabète lorsqu’il est remplacé par du fructose (moins cher que le sucre blanc et plus sucrant). Consommé en trop grande quantité, ce dernier augmente le taux de triglycérides (lipides composés d’acides gras et de glycérol stockés, formés à partir des graisses que nous consommons et retenus dans les tissus adipeux) qui favorisent à long terme les maladies cardiovasculaires.
				Le sucre provoque caries, obésité et parfois diabète lorsqu’il est remplacé par du fructose (moins cher que le sucre blanc et plus sucrant). Consommé en trop grande quantité, ce dernier augmente le taux de triglycérides (lipides composés d’acides gras et de glycérol stockés, formés à partir des graisses que nous consommons et retenus dans les tissus adipeux) qui favorisent à long terme les maladies cardiovasculaires.
L'acide
									L’acidité n’est pas non plus bonne pour la santé.  
L’acide citrique (E330) et l’acide malique (E296) qui permettent d’obtenir le goût acidulé de certains bonbons peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux, des caries et une déminéralisation de l’émail des dents.
				L’acide citrique (E330) et l’acide malique (E296) qui permettent d’obtenir le goût acidulé de certains bonbons peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux, des caries et une déminéralisation de l’émail des dents.
															Chasse aux cancérigènes et allergènes
									Nanoparticules, risque d’allergies, cancérogènes potentiels… les risques sont réels 
selon les résultats de l’enquête menée par l’association 60 millions de 
consommateurs et publiée dans leur magazine(2). 
Sur les 22 colorants identifiés présents dans les bonbons, 5 seraient particulièrement mauvais pour la santé au vu des avis émis par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui se prononce sur les additifs avant leur mise sur le marché. Les bonbons colorés sont ceux que vos enfants préfèrent ?
Attention, apprenez à reconnaître les composants et les dangers potentiels selon leur couleur. Les enrobages blancs des bonbons proviennent souvent des colorants E170 (calcaire) et E171 (dioxyde de titane). Ces additifs pourraient contenir des nanoparticules potentiellement dangereuses pour la santé.
Selon une étude publiée par Agir pour l’environnement(3), plus de 100 sucreries en contiendraient, parmi lesquelles de grandes marques de bonbons et de chewing-gum, ainsi que certains gâteaux plébiscités par les enfants. Les bonbons très rouges contiennent du E120 (ou acide carminique), un colorant très prisé utilisé par les confiseurs industriels et fabriqué à partir d’un insecte d’Amérique du Sud appelé cochenille. Ce colorant peut provoquer des réactions allergiques plus ou moins graves.
				Sur les 22 colorants identifiés présents dans les bonbons, 5 seraient particulièrement mauvais pour la santé au vu des avis émis par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui se prononce sur les additifs avant leur mise sur le marché. Les bonbons colorés sont ceux que vos enfants préfèrent ?
Attention, apprenez à reconnaître les composants et les dangers potentiels selon leur couleur. Les enrobages blancs des bonbons proviennent souvent des colorants E170 (calcaire) et E171 (dioxyde de titane). Ces additifs pourraient contenir des nanoparticules potentiellement dangereuses pour la santé.
Selon une étude publiée par Agir pour l’environnement(3), plus de 100 sucreries en contiendraient, parmi lesquelles de grandes marques de bonbons et de chewing-gum, ainsi que certains gâteaux plébiscités par les enfants. Les bonbons très rouges contiennent du E120 (ou acide carminique), un colorant très prisé utilisé par les confiseurs industriels et fabriqué à partir d’un insecte d’Amérique du Sud appelé cochenille. Ce colorant peut provoquer des réactions allergiques plus ou moins graves.
Le soda dans tous ses états
									Parmi les aliments décriés, les sodas figurent en bonne place. Au-delà des quantités 
de sucres impressionnantes qu’ils contiennent (une canette représente l’équivalent 
de 9 morceaux de sucre !) et des risques d’obésité et de diabète, beaucoup de 
leurs composants ne sont pas sans effet sur notre santé et celle de nos enfants. 
Le plus célèbre des sodas contient du phosphore (acide phosphorique à 0,05 %), ce 
qui impacte l’équilibre entre phosphore et calcium dans notre corps. Si votre enfant 
consomme trop de phosphore, il évacuera du calcium avec, à terme, des risques de 
calculs rénaux et d’ostéoporose (os moins denses donc moins solides) parfois 
précoce. Cet acide phosphorique peut également générer un inconfort gastrique et 
donner des maux de ventre à vos petits buveurs de sodas.  
Cette boisson, dans sa version générique, contient également de la caféine, qui 
excite et déshydrate, fortement déconseillée pour les enfants ! Enfin, on retrouve 
encore dans cette boisson les colorants E150c et E150d issus de l’ammoniaque et 
du sulfite. 
								
				Huile de palme et chocolat
									En mai 2016, une étude réalisée par l’Agence européenne de sécurité des aliments 
(EFSA)(5) révélait que l’huile de palme, l’un des composants essentiels d’une 
célèbre pâte à tartiner au chocolat, était potentiellement cancérogène. Cette annonce 
a fait l’effet d’une bombe dans l’univers chocolaté de l’industriel concerné et dans 
nos frigos…								
				Alors qui croire ?
									L’EFSA, elle, est convaincue que les 45 % d’acides gras saturés contenus dans l’huile de palme
rendent cette pâte à tartiner dangereuse pour la santé. 
Les acides gras peuvent en effet provoquer des problèmes cardiovasculaires. Une consommation occasionnelle serait donc à envisager à la maison, pour le bien être de nos enfants mais également de toute la famille.
				Les acides gras peuvent en effet provoquer des problèmes cardiovasculaires. Une consommation occasionnelle serait donc à envisager à la maison, pour le bien être de nos enfants mais également de toute la famille.
															Pour aller plus loin
									Il apparaît donc bon pour nos enfants de limiter leur consommation de sucreries et de produits gras, non seulement pour des questions d’équilibre alimentaire, mais également parce que, comme nous venons de le voir, les composants de ces produits ne sont pas tous bons pour la santé, loin de là !
Et si nous concoctions un goûter sain et rapide à réaliser à nos bambins ?
				Et si nous concoctions un goûter sain et rapide à réaliser à nos bambins ?
									Mordus de chocolat ? Privilégiez du chocolat noir avec 70% minimum de cacao, il contient moins de sucre que les autres chocolats et est une excellente source de magnésium, indispensable pour la mémoire et la concentration.
Pensez aux fruits secs (amandes, noisettes, noix…) qui eux contiennent du bon gras, l’oméga-3, des nutriments et oligo-éléments. De véritables coupe-faim pour patienter avant l’heure du dîner. Ils ont du mal à se décider entre les deux ? Réalisez des energy balls avec eux ! Facile et rapide : mettez deux poignées de fruits secs dans votre mixeur, ajoutez une poignée d’oliganeux (graines de lin, courge, sésame, soja, tournesol…), mixer le tout. Formez des boulettes et roulez dans le cacao. Le tour est joué !
				Pensez aux fruits secs (amandes, noisettes, noix…) qui eux contiennent du bon gras, l’oméga-3, des nutriments et oligo-éléments. De véritables coupe-faim pour patienter avant l’heure du dîner. Ils ont du mal à se décider entre les deux ? Réalisez des energy balls avec eux ! Facile et rapide : mettez deux poignées de fruits secs dans votre mixeur, ajoutez une poignée d’oliganeux (graines de lin, courge, sésame, soja, tournesol…), mixer le tout. Formez des boulettes et roulez dans le cacao. Le tour est joué !
Sources
									(1) et (2) : Étude  » Test de bonbons « , résultats publiés dans édition 60 millions de consommateurs du 
15/11/2016. 
(3) : Étude réalisée par l’association Agir pour l’environnement dont les résultats ont été publiés le 27 
octobre 2016 par voie de communiqué de presse. 
(4) : Center for Science for the Public Interest (CSPI) « Lab Tests Find Carcinogen in Regular and Diet 
Coke and Pepsi ».
(5) : Article  » contaminants liés aux processus de transformation dans les huiles végétales et les 
aliments  » publié le 3 mai 2016 et  » Scientific Opinion on there-evaluation of caramel colours (E150 a, 
b, c et d) as food additives – EFSA.