Sommaire
- Pourquoi porter un casque de ski ?
- Comment choisir la taille de son casque de ski ?
- Quelles sont les technologies de sécurité pour les casques de ski ?
- Comment choisir son casque de ski : quels sont les autres critères ?
- Les différentes coques externes
- Quelle assurance souscrire pour skier en toute sécurité ?
- FAQ
Pourquoi porter un casque de ski ?
Un casque de ski permet d’assurer la sécurité de son porteur, la tête étant une zone particulièrement exposée en cas de chute. Que le skieur soit enfant ou adulte, débutant ou expérimenté, les accidents peuvent survenir à tout moment, même à faible vitesse. En 2023, ce sont pas moins de 113 200 blessés sur les pistes françaises qui ont été recensés dans l’édition 2022/2023 de l’observatoire d’accidentologie des sports d’hiver.
Porter un casque lorsque l’on s’adonne aux plaisirs de la glisse fait donc une vraie différence.
Quels sont les risques sans casque de ski ?
- Traumatismes crâniens : lors d’une chute, ou d’une collision avec un autre skieur ou un obstacle (arbre, poteau), un traumatisme crânien peut entraîner des lésions cérébrales.
- Fractures du crâne : un impact direct sur la tête peut provoquer une fracture du crâne, nécessiter une intervention chirurgicale d’urgence et entraîner des séquelles à long terme.
- Commotions cérébrales : même à faible vitesse, une chute peut provoquer une commotion cérébrale, qui affecte le fonctionnement du cerveau. Sans casque, le risque d’une telle blessure est nettement accru. Les commotions peuvent entraîner des troubles cognitifs, des maux de tête, et une perte de mémoire temporaire ou prolongée.
- Blessures plus graves chez les enfants : les enfants ont plus de risques de chute, car leur centre de gravité plus bas et leur manque d’expérience les rendent plus susceptibles de tomber. Sans casque, les enfants risquent des blessures qui peuvent affecter leur développement physique et mental.
En quoi un casque améliore-t-il la sécurité ?
- Absorption des chocs : sa principale fonction est d’absorber l’énergie produite par un impact. Lors d’une chute ou d’une collision, le casque réduit la force transmise au crâne et au cerveau, limitant ainsi les risques de traumatismes crâniens graves.
- Réduction des risques de blessures graves : il réduit considérablement les risques de fractures du crâne, de commotion cérébrale et d’autres lésions cérébrales graves.
- Protection contre les impacts directs : en cas de collision avec un objet fixe comme un arbre, un poteau, ou avec un autre skieur, le casque offre une couche de protection qui réduit le risque de blessures graves. Cela est particulièrement important à grande vitesse, où les impacts sont plus violents.
Comment choisir la taille de son casque de ski ?
Mesurer son tour de tête pour choisir la bonne taille de casque
Afin de choisir la bonne taille, il faut connaître avec précision le tour de tête de la personne qui portera le casque. Utilisez un mètre ruban, et prenez la mesure juste au-dessus des oreilles et des sourcils. Le résultat obtenu en centimètres vous indiquera la
Comment vérifier l'ajustement du casque ?
- Positionner correctement le casque
Il doit être bien centré sur votre tête, et ne pas gêner votre vue ou votre audition. Assurez-vous qu’il ne déséquilibre pas votre posture par son poids. Mal positionné, il peut compromettre la protection et le confort, notamment lors des longues journées sur les pistes. S’il n’est pas équipé d’un masque de ski intégré, l’avant du casque doit être positionné à environ un doigt au-dessus des sourcils pour permettre d’utiliser un masque. - Ajuster la sangle de serrage et/ou la molette
La sangle de serrage doit être bien ajustée pour maintenir le casque en place. Ni trop serrée, ni trop détendue ! Pour vous en assurer, vérifiez que vous pouvez passer un doigt entre la sangle et votre menton. Certains casques sont équipés d’une molette de réglage à l’arrière, qui permet d’ajuster le serrage. Cet outil garantit la stabilité et la capacité de l’équipement de protection à suivre les mouvements de votre tête sans glisser.
Le casque de ski ne doit pas appuyer sur le front ni descendre trop bas sur la nuque.
Quelles sont les technologies de sécurité pour les casques de ski ?
Quelles sont les normes de sécurité pour les casques ?
- Classe A : une protection complète avec une couverture étendue du crâne, des oreilles et du cou.
- Classe B : une protection plus légère avec une meilleure ventilation, mais une couverture moins étendue, notamment au niveau des oreilles.
Qu'est-ce que la technologie MIPS ?
Concrètement, le système MIPS intègre une couche interne mobile dans le casque, généralement située entre la coque externe et la doublure de confort de l’équipement. Cette couche glisse légèrement lors d’un choc, permettant une absorption partielle des forces de rotation. Ainsi, en cas d’impact, cette couche réduit les mouvements rotationnels, qui peuvent entraîner des blessures graves au cerveau.
Les casques avec MIPS sont conçus pour offrir une protection supplémentaire, notamment dans les sports où les chutes à grande vitesse ou sur des terrains accidentés sont fréquentes.
Comment choisir son casque de ski : quels sont les autres critères ?
La ventilation du casque
- La ventilation fixe permet une circulation d’air constante, pratique pour les skieurs qui veulent une solution simple, sans avoir à ajuster les réglages.
- La ventilation réglable permet, quant à elle, d’ouvrir ou de fermer les ouvertures en fonction des conditions météorologiques. Elle offre plus de contrôle pour rester au chaud par temps froid, ou au frais par temps ensoleillé !
Le rembourrage intérieur
Certains casques disposent d’un rembourrage amovible, ce qui est très pratique pour les nettoyer. Si vous avez une peau sensible, optez pour un rembourrage hypoallergénique, qui réduit les risques d’irritation.
La présence d'une visière intégrée
Inconvénients ? Le casque avec visière est souvent plus encombrant, et, si la visière est rayée ou endommagée, elle est plus coûteuse à remplacer qu’un simple masque de ski.
Les différentes coques externes
- ABS : très résistant aux impacts et aux abrasions, ce type de coque est idéal pour les skieurs qui recherchent une protection fiable. Il est néanmoins plus lourd que les autres, ce qui peut le rendre moins confortable pour une utilisation prolongée. Utilisé dans la plupart des casques, l’ABS est plus abordable, du fait d’un prix de production moindre.
- In-Mold : plus haut de gamme, il est moulé en un seul morceau, ce qui le rend plus léger que l’ABS. De plus, cette conception permet une meilleure diffusion de l’impact sur l’ensemble du casque, réduisant les risques de traumatisme crânien. Bien qu’efficaces, les coques In-Mold sont généralement moins résistantes aux impacts très violents que les coques en ABS.
- Hybride : enfin, la construction hybride combine les avantages de l’ABS et ceux de l’In-Mold. Ces casques ont généralement une structure ABS pour les zones les plus exposées aux chocs (comme le dessus et les côtés) et une coque In-Mold pour d’autres parties, afin de réduire le poids d’ensemble de l’équipement.
Quelle assurance souscrire pour skier en toute sécurité ?
Lorsque vous êtes au ski, disposer d’une assurance adaptée est aussi important que de choisir le bon équipement pour aller sur les pistes.
L’Assurance Neige de la MAE est spécifiquement conçue pour couvrir les risques liés aux sports d’hiver. Elle offre une couverture complète, incluant :
- Les frais médicaux : consultations, soins, hospitalisations en cas d’accident,
- Les frais de secours sur piste : transport en hélicoptère ou en motoneige,
- La responsabilité civile : pour les dommages causés à autrui (matériels ou corporels).
Assurance extrascolaire : une protection étendue toute l'année
C’est le cas si vous avez souscrit une Assurance Extrascolaire MAE. En effet, ses garanties protègent vos enfants non seulement lorsqu’ils sont à l’école, mais aussi pendant toutes leurs activités extrascolaires, y compris les sports d’hiver comme le ski.