5 pratiques à adopter pour un internet sans dangers

1. Je vérifie les informations que je vois

Internet est une source infinie de savoir, mais tout ce qu'on y lit n'est pas nécessairement à prendre au pied de la lettre. Nous pouvons aisément être confrontés à des théories du complot et autres histoires farfelues... alors, comment faire ?

Il faut éviter d'être crédule : si une histoire semble trop rocambolesque, si on nous propose une affaire bien trop alléchante, il y a des chances que ce soit faux. Adoptons donc une position sceptique devant les contenus trouvés sur internet, et pensons à croiser les sources en vérifiant sur plusieurs sites si l'on y retrouve les mêmes informations ou bien en s'attardant sur la carrière de la personne ayant écrit l'article.

2. Je multiplie mes mots de passe

On ne peut pas se contenter d'un mot de passe pour tous les sites web ! Imaginez si l'un d'entre eux venait à être attaqué ? C'est toute votre identité numérique qui risque d'être compromise. Afin d'éviter ce cas de figure, il faut penser à utiliser un mot de passe et un nom d'utilisateur unique par inscription.

Si l'on a des problèmes à se souvenir de ces clés d'accès, pourquoi ne pas utiliser un gestionnaire de mot de passe ? Certaines applications, comme LastPass, nous proposent de se souvenir de manière totalement sécurisée de ces combinaisons.

De plus n'oublions pas qu'un mot de passe, c'est privé. Il ne faut en aucun cas le partager, il en va de notre sécurité.

3. J'utilise des sites web adaptés à mon âge

Sur internet, pas besoin de chercher le contenu choquant : souvent, c'est lui qui vient à nous !
Le mieux pour prévenir le choc que pourrait créer un visionnage troublant, c'est de naviguer sur des sites qui correspondent à notre tranche d'âge. Par exemple, le moteur de recherche Qwant est une très bonne alternative pour les plus jeunes d'entre nous. Il en va de même pour Vikidia, qui saura étancher la soif des petit(e)s curieux/curieuses qui ne peuvent pas aller seul(e)s sur Wikipédia.

De plus, il est bon de rappeler que la plupart des réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans par leurs conditions générales d'utilisation. Instagram et TikTok devront attendre !

4. Je paramètre un contrôle parental

N'oublions pas aussi d'installer un contrôle parental sur nos différents outils numériques. Comme dit plus tôt, on tombe rapidement sur du contenu qui peut choquer les grands comme les petits.
Le site e-enfance propose de retrouver différents styles de contrôle parental : que vous utilisiez une tablette Android ou bien un IMac branché sur votre box internet vous trouverez le logiciel à installer et comment le paramétrer.

5. Je parle de ce que j'y fais et ce que j'y vois

Notre dernier conseil, c'est le dialogue. Il est important d'échanger avec nos proches sur ce que nous avons pu voir et expérimenter sur la toile, que ce soit une image d'un chiot trop rigolo ou bien cette vidéo qui nous fait peur quand on y repense à l'heure du coucher.

Initier la discussion, c'est éviter que des contenus choquants ne s'installent trop durablement dans notre esprit et c'est aussi rappeler qu'il n'y a rien de honteux à exprimer ce que l'on ressent. Il faut donc se montrer à l'écoute et disponible pour recevoir les témoignages des plus petits si nos mesures de protection n'ont pas été suffisantes.

Et voilà, vous êtes désormais à même de vous protéger un peu plus lors de vos sessions sur internet. Profitez en un maximum pour échanger, vous amuser et apprendre sur un tas de sujets !

Présentation programme pHARE :

Initié par le Ministère de l'Education Nationale, pHARe est un plan de prévention de lutte contre le harcèlement à destination des écoles et des collèges. Ce programme est fondé autour de 8 piliers pour mesurer le climat scolaire, éduquer, former des communautés protectrices et engagées (personnels et élèves-ambassadeurs), intervenir efficacement, associer les parents et les partenaires, mobiliser les instances, suivre les actions et mettre à disposition une plateforme dédiée aux ressources.