Sommaire
- Instagram, le réseau social des ados où l'image est reine
- Influenceur, nouveau métier de rêve pour les enfants
- Les dérives du marketing d'influence sur Instagram, et les risques pour les enfants
- Enfants, influenceurs et réseaux sociaux : ce que dit la loi
- Révéler la face cachée d'Instagram aux yeux de ses enfants
Instagram, le réseau social des ados où l'image est reine
Au 3e trimestre 2022, Instagram comptait 2 milliards d’utilisatrices et utilisateurs actifs mensuels dans le monde, selon Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta, groupe dont fait partie Instagram. En France, une étude de SOPRISM indique que 6,2 % des membres ont entre 13 et 17 ans .
L'âge minimum requis pour s'inscrire sur Instagram est de 13 ans.
Influenceur, nouveau métier de rêve pour les enfants
Être influenceur est une vraie profession : trop peu d’adolescentes et d’adolescents en ont conscience, ne voyant que la face émergée de l’iceberg. Les photos retouchées et mises en scène par les jeunes stars du Net donnent souvent l’impression qu’elles vivent une vie de rêve, que ce soit sous les tropiques ou en plein cœur de Paris. Pourtant, le quotidien d’influenceur est loin d’être de tout repos. Et ça, on ne le voit pas sur Instagram ! Ces dernières années, de nombreuses publications ont d’ailleurs fleuri sur l’application mobile pour dénoncer cette fausse réalité, accompagnées de la mention « Instagram vs reality ».
Les dérives du marketing d'influence sur Instagram, et les risques pour les enfants
Une réalité maquillée et reproduite par les jeunes
Un côté addictif dangereux pour les enfants
L’utilisation excessive d’Instagram peut être néfaste pour la santé mentale et physique de nos ados, et entraîner, entre autres :
- Des troubles du comportement et de l’alimentation,
- Une dévalorisation de soi,
- De l’anxiété,
- Un état dépressif,
- L’isolement,
- Des tendances suicidaires.
Enfants, influenceurs et réseaux sociaux : ce que dit la loi
- Les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans.
- Les mineurs âgés de 13 à 14 ans doivent donner leur autorisation pour la collecte des données personnelles. Le consentement des parents est également nécessaire.
- Les mineurs disposent d’un droit à l’oubli, c’est-à-dire la possibilité de demander à Instagram, ou à une autre plateforme en ligne, de supprimer un contenu les concernant.
Révéler la face cachée d'Instagram aux yeux de ses enfants
Pensez ainsi à lui rappeler les règles de protection de base, en évitant le ton moralisateur :
- Sélectionner ses contacts, à savoir uniquement la famille et les amis proches de confiance.
- Utiliser un pseudonyme pour préserver son anonymat et limiter le risque de cyberharcèlement.
- Signaler les contenus indésirables aux modérateurs de la plateforme afin qu’ils les suppriment.
L’idéal est d’accompagner vos enfants sur le réseau, ainsi que sur l’ensemble des médias sociaux (Twitter, Snapchat, TikTok…) pour les prémunir contre les éventuels dangers du Web. S’ils ont un loisir qu’ils souhaitent mettre en avant, Instagram pourra leur être bénéfique. C’est une occasion pour eux d’échanger autour de leur passion, voire de se faire de nouveaux amis et amies. En revanche, n’oubliez pas que la prudence reste de mise concernant les photos où ils sont identifiables.