La signalétique jeunesse pour les programmes télé

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Regarder la télévision peut éveiller la curiosité des enfants, nourrir leur imagination et leur apprendre à découvrir le monde. Mais certaines images peuvent aussi les impressionner ou les choquer.

Pour guider les familles, l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a mis en place une signalétique jeunesse. 
Ce système de pictogrammes aide à repérer rapidement les programmes adaptés à chaque âge, et à mieux accompagner les enfants devant les écrans.

Main à savoir

L’essentiel à retenir

  • La signalétique jeunesse aide les parents à repérer les programmes adaptés à l’âge de leur enfant.
  • Elle est obligatoire pour toutes les chaînes et plateformes, sous le contrôle de l’ARCOM.
  • Cinq pictogrammes principaux informent sur les limites d’âge : 10, 12, 16, 18 ans et P pour le placement de produits.
  • Ces repères n’excluent pas le dialogue et l’accompagnement parental, essentiels pour aider l’enfant à comprendre ce qu’il voit. 

Le rôle de la signalétique jeunesse 

La signalétique n’est pas une censure. Elle vise à concilier deux principes essentiels : 

  • La protection des mineurs face aux images qui peuvent les choquer. 
  • La liberté d’expression et de communication des créateurs et diffuseurs. 
Programme télé pour enfant

Les enfants, surtout les plus jeunes, ont du mal à prendre du recul face aux images. Les exposer à des contenus violents ou inadaptés peut provoquer anxiété, cauchemars ou confusion. 
C’est pourquoi l’ARCOM impose aux chaînes et plateformes de classer leurs programmes selon leur niveau de sensibilité. 

De grands principes par âge 

Chaque chaîne de télévision choisit la signalétique la plus adaptée à ses programmes, sous le contrôle a posteriori de l’ARCOM. 
Les pictogrammes s’affichent en bas à droite de l’écran, pendant toute la durée de diffusion. 

  • 10 ans : les thèmes abordés ou certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes. 
    Ces programmes sont exclus des émissions jeunesse, mais peuvent être diffusés en journée. 
  • 12 ans : les contenus peuvent perturber les préadolescents par des scènes répétées de violence ou à connotation sexuelle. 
    Diffusion le plus souvent après 22h, parfois dès 20h30. 
  • 16 ans : les programmes présentent des scènes érotiques ou violentes particulièrement marquantes. 
    Diffusion après 22h30. 
  • 18 ans : les contenus à caractère pornographique ou de très grande violence sont réservés à un public averti. 
    Diffusion uniquement sur chaînes payantes avec verrouillage parental, entre minuit et 5h du matin. 
  • P : depuis 2010, on peut également voir le pictogramme « P » en bas à droite de l’écran. 
    Il indique que l’émission diffusée a recours au placement de produits. Une technique publicitaire qui consiste à placer sa marque ou son produit pour qu’il soit le plus visible possible à l’écran. 

L’ARCOM, le “gendarme” des écrans 

Créée en 2022 par la fusion du CSA et de l’HADOPI, l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) veille à ce que les chaînes et plateformes respectent les règles de protection des mineurs. 
Elle contrôle aussi les programmes diffusés sur les services de vidéo à la demande (Netflix, Prime Video, MyCanal…) pour garantir une signalétique cohérente. 

Quelques repères pour bien accompagner les enfants 

Une consommation adaptée à chaque âge

  • Avant 3 ans : pas d’écran. Les tout-petits ont besoin d’interactions réelles pour bien se développer.
  • Entre 3 et 6 ans : des sessions très courtes, avec des programmes conçus pour les petits.
  • Jusqu’à 8 ans : privilégiez les programmes jeunesse, les films familiaux, les documentaires éducatifs.
    👉Évitez le journal télévisé, souvent plus choquant que la fiction.
  • À partir de 9-10 ans : accompagnez votre enfant dans le choix des séries ou émissions. Apprenez-lui à reconnaître les pictogrammes et à comprendre leur sens.

Un cadre clair et du dialogue

  • Fixez des règles : temps d’écran, horaires, types de programmes autorisés. 
  • Pas de télé dans la chambre : cela facilite la régulation. 
  • Parlez ensemble : discutez de ce qu’il voit, de ce qui le fait rire, mais aussi de ce qui peut le déranger. 
  • Activez le contrôle parental sur les box TV, plateformes et applis (YouTube Kids, Netflix Jeunesse, etc.). 

Conclusion

La signalétique jeunesse n’est pas là pour interdire, mais pour aider les parents à accompagner. 
C’est un repère utile dans un univers audiovisuel toujours plus riche et parfois déroutant. 
Mais rien ne remplacera le dialogue et la vigilance parentale pour aider les enfants à se construire un regard critique sur les images. 

Sources

À propos de l’auteur
Image de Camille L.
Camille L.

Experte assurance

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