Discrimination physique : de quoi parle-t-on ?
L'apparence physique : un critère de discrimination reconnu par la loi
L’apparence physique compte parmi les 25 critères de discrimination interdits par la loi, et répertoriés dans l’article 225-1 du Code pénal, aux côtés du handicap ou des caractéristiques génétiques.
La non-discrimination est un principe fondamental pour tous les enfants. Tous les enfants ont les mêmes droits, « indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation », comme le mentionne l’article 2 de la Convention relative aux droits des enfants, adoptée par les Nations unies en 1989.
Exemples d'inégalités de traitement d'ordre physique
Les comportements discriminants envers le physique d’un enfant, d’un adolescent ou d’une adolescente peuvent porter sur :
- La morphologie : surpoids, obésité, anorexie, nanisme, grande taille…
- Le handicap : strabisme, cécité, troubles orthopédiques, utilisation d’un fauteuil roulant…
- Une malformation corporelle ou faciale : fente labio-palatine, nævus géant congénital…
- Une maladie : albinisme, enfant de la lune…
- Un physique atypique : yeux vairons, monosourcil, dents du bonheur, oreilles décollées…
- Des séquelles visibles : cicatrices, brûlures…
Comment savoir si mon enfant subit des critiques sur son physique ?
- Dort moins bien,
- Devient irritable,
- N’a plus d’appétit,
- Rentre avec du matériel scolaire abîmé,
- Rapporte de mauvaises notes à la maison,
- N’a plus envie d’aller en classe,
- S’isole plus souvent que d’habitude, et se renferme sur elle-même ou lui-même,
- S’éloigne brutalement des réseaux sociaux.